Les courtiers immobiliers observent un regain d’engouement pour les banlieues éloignées des grands centres urbains. Avec le télétravail, plus présent que jamais dans les foyers de la province, de plus en plus d’acheteurs veulent dorénavant s’installer loin du brouhaha du centre-ville. Québec ne fait pas exception à la tendance, bien au contraire.

Les gens ont besoin de plus d’espace en raison du télétravail. Ils veulent profiter de leur domicile.

L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) observe un tel phénomène partout en province, notamment à Québec. Le marché immobilier de la capitale a connu une croissance de
62 % des ventes par rapport à août 2019. Et la hausse la plus marquée est loin du centre-ville.

Dans la périphérie nord de Québec, entre juin et août, il y a eu une augmentation de 91 % des ventes, par rapport à la même période l’an dernier. En tête de liste, Sainte-Brigitte-de-Laval enregistre un bond de 168 % des ventes, Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier 107 % et Shannon 106 %.
 
Dans Charlevoix, l’APCIQ observe un bon de 140 % des ventes des mois de juin à août, comparativement à l’année dernière. Cependant, cette région bénéficie d’une forte activité qui est plus attribuable au marché de la villégiature et des résidences secondaires.

Cette réalité attrayante va inévitablement s’estomper, la pression étant de plus en plus sur les acheteurs. Les maisons se vendent en majorité en haut du prix demandé.

C’est le temps de vendre, mais encore faut-il être en mesure de trouver un nouvel endroit où se loger par la suite.

Source : Marie-Pierre Mercier, journaliste à Radio-Canada