La tendance se confirme

Tel qu’on s’y attendait, les hausses consécutives des taux d’intérêt entre mars et octobre derniers ont eu raison de la surchauffe immobilière et entraînent des répercussions sur le marché immobilier. Les données du troisième trimestre confirment la tendance. Le marché immobilier est bel et bien dans un mouvement de ralentissement.

Les ventes

Selon l’association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), on dénote une baisse des ventes de 9 % sur le territoire de la région métropolitaine de Québec comparativement à la même période l’an dernier. Cependant, les types de propriétés visés par cette baisse sont davantage les copropriétés et les immeubles à revenu, pour conclure le trimestre respectivement à -17 % et -26 %.

Le marché de la propriété unifamiliale quant à lui, n’a subi qu’une baisse de 1 % des ventes et le délai moyen de vente est maintenant de 33 jours.

Les prix

Tous le savent déjà, un phénomène de surenchère a été observé à la grandeur du pays, mais le prix médian est demeuré relativement plus abordable à Québec que dans les autres grandes villes canadiennes.  

Le Mouvement Desjardins, dans une récente étude économique, estime que les prix pourraient reculer d’environ 17 % au Québec d’ici la fin de 2023. Pour le moment, la descente constatée dans la région de Québec est moins marquée que presque partout dans la province.

Il faut dire que le sommet du prix médian a été atteint ici un peu plus tard que dans le reste du Canada, soit entre avril et juin derniers, ce qui pourrait expliquer cette différence. Malgré cette correction, les prix des propriétés demeureront supérieurs aux prix prépandémie.
Le ralentissement s’explique, entre autres, par le fait que les acheteurs ont beaucoup plus de difficultés à contracter un prêt hypothécaire d’un montant équivalent à ce qui était possible avant la hausse du taux directeur, par conséquent, le montant autorisé n’est tout simplement plus suffisant.

Règle générale, pour la grande région de Québec, tout laisse croire que cette tendance à la baisse va se poursuivre encore quelques mois étant donné que la Banque du Canada haussera probablement son taux directeur encore une fois avant la fin de l’année. Le quatrième trimestre de 2022 nous brossera un portrait encore plus juste de la situation.

La MRC de la Jacques-Cartier fait exception !

Certaines régions, dont celles en périphérie comme la nôtre, ont connu des hausses de prix moins importantes et sont donc moins à risque d’une chute brutale.

Dans notre MRC, malgré des inscriptions plus nombreuses, les ventes ainsi que les prix ont continué d’augmenter. Le prix moyen d’une maison unifamiliale a fait un bon de 5 % par rapport à la même période l’an dernier pour s’établir à 417 551 $ (voir tableau en bas de page).

En conclusion, dans un marché constamment en mouvement, une bonne analyse du marché est donc primordiale pour se lancer de façon compétitive sur le marché ou pour faire un achat éclairé.

N’hésitez pas à me poser vos questions, il me fait toujours plaisir de discuter d’immobilier !

Carole Fortin
Courtier immobilier résidentiel

Remax Référence 2000