En novembre 2014 le gouvernement ontarien annonçait la mise en place d'un plan d'action visant à protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs des effets négatifs des pesticides néonicotinoïdes en demandant la réduction de 80% des superficies cultivées avec des semences de maïs et de soja traitées aux néonics d'ici 2015. Équiterre et la Fondation David Suzuki demandent au gouvernement du Québec d'interdire l'usage des néonics.

Pourtant, en juin 2014, 29 scientifiques indépendants dévoilaient les résultats de leur analyse de 800 publications révisées par des pairs (sur 4 années) et démontraient les effets négatifs des néonics sur les abeilles et un risque élevé sur un grand nombre d'espèces comme les papillons, les vers de terre et les oiseaux.

En outre, une étude québécoise démontre que ce type de traitement aux néonics n'augmente pas le rendement des cultures agricoles.  Pourtant, chaque année au Québec, 99% des semences de maïs-grain et 30% des semences de soja sont enrobées de néonics...

Qu'attend le Québec pour bouger? 

 

(article du 26 nov. 2014 - www.action.equiterre.org)