Le roi de la monoculture demeure la pelouse. D’autant plus que le combat ultime de plusieurs consiste à la «libérer» de toutes ses mauvaises herbes. Or, une variété ne peut lutter seule contre le froid sibérien, la sécheresse estivale, le ver blanc, l’urine de Fido et les 100 mètres haies du petit William. Pour donner un coup de pouce à la pelouse ou lui enlever des parts de marché:

  • Offrez-lui un compagnon de vie, comme le trèfle blanc, qui demeure vert pendant les sécheresses et s’accommode d’un sol moins riche ;
  • Tolérez le pissenlit et la marguerite;
  • Réglez la tondeuse pour une coupe à au moins 6 cm de hauteur. Le gazon ayant tendance à produire des racines de la même longueur que le brin d’herbe, vous lui donnerez plus de force;
  • Laissez l’herbe coupée au sol. En se dégradant, c’est un excellent fertilisant; 
  • Dans les coins ombragés, optez pour un couvre-sol mieux adapté.
  • Élargissez les plates-bandes et  plantez-y des vivaces qui exigent peu d’entretien Recouvrez le sol de paillis afin de retenir l’humidité et de limiter la prolifération des mauvaises herbes, et le tour est joué.