Êtes-vous amateur de vin ? Aimez-vous déguster un bon verre de vin avec un repas ? Pour plusieurs d’entre nous, le vin fait partie des petits plaisirs de la vie en créant une atmosphère de détente, une ambiance chaleureuse. On reconnaît cette boisson pour ses bienfaits sur la santé et aussi pour ses impacts négatifs. Qu’en est-il exactement ? Voici les résultats d’une recherche effectuée sur différents sites Internet.  

Les impacts sur le système digestif

Le vin, comme n’importe quel autre aliment, doit être digéré. Il laisse parfois des souvenirs agréables et parfois des moins agréables.

La digestion du vin commence dans l’œsophage. Quand il y passe, les muqueuses absorbent la substance du vin. Si on boit trop (plus de deux verres par jour), les muqueuses s’imbibent d’alcool. Selon les scientifiques, une absorption continue peut générer un cancer de l’œsophage.

Après l’œsophage, le vin poursuit sa course vers l’estomac. Il est fréquemment la cause de reflux gastriques parce que l’alcool relâche le sphincter qui a pour fonction d’empêcher le contenu de l’estomac de remonter dans l’œsophage. Les muqueuses de l’œsophage ne supportent pas cette acidité d’où la sensation de brûlure. Prendre du gel d’aloès peut contribuer à diminuer les brûlures d’estomac car il enrobe la paroi.  

Le vin amène aussi le relâchement du pylore (muscle qui sépare l’estomac de l’intestin) et permet de libérer plus rapidement le contenu de l’estomac donnant par conséquent une sensation de faim et le plaisir de manger avec enthousiasme.

Le vin peut également avoir un effet bénéfique sur la digestion. En effet, il contient une substance appelée histamine qui active certains récepteurs de la paroi de l’estomac et favorise la digestion. Notez qu’il est préférable de consommer le vin avec des aliments dans l’estomac plutôt qu’à jeun.
D’après les résultats d’une étude produite par des chercheurs espagnols et publiée dans l’American Journal Of Clinical Nutrition, les polyphénols contenus dans le vin auraient un effet bénéfique sur la flore intestinale en favorisant la croissance de bonnes bactéries et détruisant des bactéries pathogènes. Il paraît que ça peut même améliorer le système immunitaire.

Le vin et le coeur

Selon d’autres études, les personnes qui consomment une quantité modérée de vin ou d’alcool (moins de deux consommations par jour) ont 20 % moins de risques de mourir d’une maladie du cœur, y compris d’une crise cardiaque, d’une fibrillation auriculaire, d’une insuffisance cardiaque et d’une maladie coronarienne, que celles qui n’en consomment pas. Toutefois, d’autres statistiques démontrent qu’avec le tabac, l’alcool serait responsable de 90 % des cancers.

Le vin et les maux de tête

Pour certaines personnes, le vin cause des maux de tête. Les Français disent que c’est le vin blanc et les Anglo-saxons le vin rouge. En réalité, c’est le soufre utilisé dans la production du vin pour le stabiliser et pour l’empêcher de poursuivre la fermentation durant l’élevage et la vinification qui serait un des facteurs responsables des maux de tête.
Si vous êtes sujet aux maux de tête après la consommation d’un ou deux verres de vin, vous pouvez chercher des vins contenant moins de sulfites. Sachez toutefois que même si certains vins affichent ‘ sans soufre, sans sulfites ’, ils en contiennent tous un peu car le vin lui-même produit du soufre. Les vins nature sont reconnus pour contenir moins de sulfites, mais ils ne se conservent pas.

Il faut aussi savoir que le vin blanc sec contient en moyenne 30 % de plus de soufre que le vin rouge.  Dans les vins rouges, on retrouve cependant du tanin. Le tanin augmente la production de sérotonine dans le corps. Ce phénomène peut contribuer à l’apparition de maux de tête. Finalement, les peaux des raisins rouges contiennent beaucoup d’histamine, un dérivé de l’ammoniac. Durant la fermentation, le vin rouge est macéré longtemps et ce processus pourrait aussi expliquer les maux de tête.

Quoiqu’il en soit, la consommation de boisson alcoolisée, même en petite quantité, déshydrate. Plus on consomme, plus nos organes, notamment notre cerveau, s’épuisent et se déshydratent. La déshydratation provoque des maux de tête. Un vin plus faible en alcool pourrait diminuer le risque des maux de tête.

Pour soulager les maux de tête

Boire de l’eau en même temps que le vin permet de diminuer le taux de déshydratation. Dans la nuit ou le lendemain matin, la consommation d’eau aide à rétablir le niveau d’hydratation tout comme le thé au gingembre. Rien de mieux aussi qu’une petite balade pour libérer les endorphines et remettre d’aplomb. Une douche chaude serait également efficace pour faire disparaître les maux de tête, tout comme se frotter les tempes avec de l’huile essentielle de lavande mélangée à de l’huile d’amande douce.

Le vin (l’alcool) fait partie des plaisirs de la vie, mais il faut se souvenir que la modération a toujours bien meilleur goût.