Le mois de mars est propice aux puissantes dépressions et aux importantes quantités de neige. L’hiver s’achève parfois par une accumulation de 50 à 100 cm de neige supplémentaires. D’ailleurs, la « tempête du siècle » en 1971 s’est déroulée en mars.

Bon an, mal an, le mois de mars a droit à environ trois à quatre tempêtes.

Cette année, aurons-nous la tempête de la Saint-Patrick, la tempête de Saint-Joseph, la tempête des sucres, la tempête des corneilles, la tempête des poteaux ou la tempête des poches ?

  • La tempête de la Saint-Patrick a lieu le 17 mars.
  • La tempête de Saint-Joseph a lieu  le 19 mars.
  • La tempête des sucres survient quand la neige épaisse et mouillée tombe pendant la saison des sucres alors que la température printanière favorise la coulée des érables.
  • La tempête des corneilles a lieu vers la mi-mars. À cette période de l’année, c’est le début de la nidification des corneilles et le retour d’un bon nombre du sud alors que d’autres sont restées ici ; mais toutes chahutent vivement sur les fils électriques ou les bouts de clôture.
  • La tempête des poteaux annoncerait la dernière bordée de neige de l’année. Le vent vient du sud, la neige mouillée colle aux poteaux et aux édifices.
  • La tempête des poches n’est plus possible car en ces temps modernes, aucun bûcheron ne laisse sa poche de linge sale sur la galerie en attendant la lessive.

Peu importe le nom qu’on lui donnera, il est assuré que nous en aurons au moins une.