Le sel de déglaçage contamine la majorité des puits

La majorité de puits privés installés dans le bassin versant de la rivière Saint-Charles contiennent des traces de sel de déglaçage «préoccupantes». Une nouvelle analyse révèle 56% de 900 puits étudiés contenaient des traces de sodium au-delà du seuil acceptable. Cette proportion est de 46% dans le bassin versant de la rivière Montmorency, révèle aussi une étude de la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ).

L'eau reste potable, assurent d'entrée de jeux les experts, mais il faut agir car la tendance est à la hausse.

 «Ce n'est pas catastrophique, mais on arrive au bon moment», a tranché François Morneau, coordonnateur du plan de protection des sources d'eau à la CMQ.

 «Il faudra changer nos mesures d'entretien hivernal. On embarque là-dedans», a poursuivi l'expert.

Augmenter le nombre de «routes blanches», ou repenser la façon de capter l'eau qui s'écoule des autoroutes sont des solutions envisageables.

Pour l'étude, 900 puits artésiens de Stoneham, Québec, Sainte-Brigitte-de-Laval, Lac-Beauport, Lac-Delage et Saint-Gabriel-de-Valcartier ont été analysés sur plus de 6800 contenus sur ces territoires, un échantillonnage significatif selon François Proulx directeur de la division de la qualité de l'eau à la Ville de Québec.