Rencontre avec le maire et le pro-maire

J’avais sollicité une rencontre avec le maire, M. Carl Thomassin, pour faire le point sur différents dossiers d’actualité. Cette rencontre a eu lieu le 25 avril dernier. M. Thomassin était accompagné de M. Francis Côté, pro-maire et conseiller du district 4.

Le dossier des murs de soutènement

La saga des murs de soutènement dans le développement du Domaine du golf qui dure depuis près de sept ans a enfin connu son dénouement.

Rappelons les faits. 

Pour disposer des grosses roches qui avaient été extraites lors de l’excavation des terrains, les entrepreneurs érigent des murs de soutènement qui, dans certains cas, s’élèvent à quatre mètres de hauteur.

Après quelque temps, on observe des écoulements de sable et une instabilité sur l’une des 34 propriétés où ce type de murs a été réalisé.

Une première étude conclut que les murs sont stables, mais une seconde évaluation effectuée par la firme LMV établit que les murs présentent un danger réel pour les 34 familles qui voient subitement la valeur de leur propriété diminuer et qui ne peuvent profiter de leur cour arrière.

Mais à qui incombe la faute ? Au promoteur, aux deux entrepreneurs qui ont érigé les murs, à la Ville qui n’a pas assuré un suivi des travaux ? À toutes ces parties déjà impliquées dans cet épineux dossier, il faut ajouter Hydro-Québec et Bell qui possèdent des installations situées près de ces murs et finalement les compagnies d’assurance.

Les propriétaires choisissent d’intenter un recours collectif contre le promoteur, les entrepreneurs et la Ville.

Ce dossier a nécessité au fil des ans beaucoup d’efforts. On multiplie de part et d’autre les démarches pour régler le litige.

En mars dernier, toutes les parties impliquées étaient convoquées devant un juge à une conférence de règlement à l’amiable, la dernière étape avant un procès. En fin de journée, une entente est finalement intervenue.

M. Thomassin a tenu à souligner la finalité et le sérieux du travail effectué par toutes les parties. « On constatait une volonté réelle d’en arriver à une enten-te » souligne-t-il.

L’entente est confidentielle à la demande des assureurs qui auront à assumer une partie des frais qui devront être déboursés par leurs clients.

Une solution pour rendre les murs sécuritaires a été identifiée et les travaux seront vraisemblablement réalisés cette année.

Un grand soupir de soulagement pour les 34 familles lavaloises qui comme l’indique MM. Thomassin et Côté, ont fait preuve d’une patience exemplaire.

Pavage secteur du golf

Les familles situées dans la rue Matricaire et les autres rues avoisinantes devraient vraisemblablement voir leurs rues asphaltées après plus de trois ans d’attente.

Pour bien comprendre le fonctionnement d’un projet de développement domiciliaire, il faut savoir qu’un promoteur convient que l’asphaltage et l’éclairage des rues seront réalisés dès qu’un certain pourcentage des maisons sont construites. Ce n’est qu’une fois les travaux  complétés, qu’elles sont cédées officiellement à la ville.

Devant le refus du promoteur de procéder aux travaux, les propriétaires ont interpellé les autorités municipales.

La Ville a dû s’adresser au tribunal pour obtenir le droit de faire effectuer les travaux et de pouvoir compenser les dépenses encourues en devenant propriétaire des terrains qui sont actuellement vacants dans ce secteur.

M. Thomassin espère que l’appel d’offres pour la réalisation des travaux soit chose faite en juin.

Étude sur les zones à risque

L’analyse obligatoire des terrains effectuée par le laboratoire d’expertise du Québec dans le cadre du dossier des zones à risque a entraîné des dépenses de plus de 110 000 $ pour la Ville. 

M. Thomassin a indiqué qu’une entente au Conseil des maires de la MRC de la Jacques-Cartier permettra de faire assumer par la MRC près de la moitié de cette dépense, soit un montant de 55 000 $.

« C’est une bonne nouvelle qui s’inscrit dans la poursuite des efforts entrepris pour assainir les finances de notre Ville » a précisé M. Thomassin.

RCI

Les autorités municipales ont retenu les services d’une firme d’avocats pour représenter la Ville dans le dossier du Règlement du contrôle intérimaire (RCI). 

On se rappellera que les municipalités de Stoneham et de Lac-Beauport ont obtenu gain de cause ayant trait à la contestation de l’application du RCI.

La Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) a fait appel, notre ville fera donc front commun avec Stoneham et Lac-Beauport. C’est un enjeu trop important pour l’avenir de notre municipalité » a précisé M.Thomassin, tout en précisant qu’il espère que les municipalités de la couronne nord puissent en arriver à une entente avec la CMQ.

Je tiens à remercier messieurs Thomassin et Côté pour leur collaboration et leur disponibilité. Ce type de rencontre permet au journal Le Lavalois de mieux informer ses lecteurs.