Le premier ancêtre des Jennings de Sainte-Brigitte- de-Laval, serait Thomas Jennings né vers 1807 et il viendrait peut-être du comté de Monaghan, au nord de l’Irlande.
Il y a épousé Ann Elizabeth Keenan vers 1828 et ensemble, ils ont émigré au Canada. Ils se sont installés à Québec avant 1829 où est né leur premier fils. Thomas est alors un journalier.
En 1830, il achète une terre à Sainte-Brigitte-de-Laval de James Butler, ainsi que l’atteste un acte notarial de juin 1830. Cette terre est probablement située sur le rang 1, où l’on retrouve Richard Jennings en 1949 (Civilisation traditionnelle de Soeur Ursule) et près d’où passe la « route à Jennings », devenue aujourd’hui la rue de la Promenade. Voisin de Luke Whelan et John Bolan, il cultive 33 arpents sur les 57 qu’il possède. Il récolte 24 minots de blé, 50 d’avoine, 100 de patates, 100 de navets et 400 bottes de foin. Il possède 3 vaches et 1 cochon, ayant permis la production de 200 livres de beurre.
Thomas et Ann Élisabeth ont eu deux enfants : Michael (1829-1915) et William (1832-1920). À l’automne 1836, Ann Élisabeth décède et est inhumée à Sainte-Brigitte.
Thomas s’est remarié l’automne suivant, le 3 octobre 1837 à Laval, avec Mary Duffy, originaire du comté d’Offaly au centre de l’Irlande. Tous leurs enfants sont nés alors que la famille habitait Sainte-Brigitte: Thomas (1838-1907), Mary Wainey (1840-?), Ann (1842-1894), Rosa, Bridget, Catherine (1851), Elizabeth (1854-1938)
Thomas (fils) est demeuré cultivateur à Sainte-Brigitte, et en 1865, il a épousé Ann Johanna Ryan (1841-1919) la fille d’un autre des premiers couples irlandais s’étant établi ici, soit Richard Ryan et Johanna Dawson, originaires du Tipperary. Thomas et Ann Jahanna ont eu 11 enfants tous nés dans la paroisse. Ce sont les descendants de ce Thomas que l’on retrouve encore à Sainte-Brigitte.
Maison Jenning probablement construite par Richard en 1897 au coin des rues du Calvaire et de la Promenade (photo 1961)
Richard et Exilda Vallière ont eu sept enfants. dont trois sont décédés très jeunes. Les quatre autres sont :
Victorien et son épouse, Thérèse, habitaient la maison paternelle. Ils ont eu deux enfants : Monique (1947) née à Sainte-Brigitte et Jean-Marc (1951), né à Saint-Sauveur.
À l’exemple de son père, il était homme de maintenance au Château Frontenac, donc il ne cultivait pas vraiment sa terre. Il transforme alors ses champs d’avoine en champs de fraises et de framboises. De nombreux Lavalois se souviennent de Victorien et de la blonde Monique qui passaient par les portes du village pour y vendre les beaux fruits récoltés.
En 1953, voulant se rapprocher de son travail et Monique commençant l’école, il achète une maison dans Saint-Sauveur. Toute la famille, y compris les grand-parents, passe l’hiver en ville. Ils sont toutefois heureux de revenir passer les étés à Sainte-Brigitte. La maison au coin de la rue du Calvaire et de la rue de la Promenade devient alors une maison de campagne. Victorien vend sa terre en 1964 mais en conserve quelques arpents près de la Traverse de Laval. À son décès en 1975, il lègue ses terrains à ses deux enfants. Monique et son mari, Michel Blondeau, se construiront sur la partie sud en 1991 et Jean-Marc sur la partie nord en 1999.
Maison Jennings aujourd’hui, rénovée, agrandie et assise sur de nouvelles fondations
Comme son père et son grand-père, Jean-Marc travaille au Château Frontenac puis à 17 ans, il entre dans les Forces armées canadiennes où il fera une carrière de pompier jusqu’à sa retraite en 1997. Il revient alors s’établir à Sainte-Brigitte.
Jean-Marc est bien connu des Lavalois actuels. Lui et son épouse, Lilianne Lacroix, sont très impliqués dans le club de l’Âge d’Or et ont à coeur la cause irlandaise de Sainte-Brigitte.
Recherche faite par M. Gary O’Brien
Vous pouvez le joindre via son courriel :
garyjobrien@gmail.com
Plus de détails sur le site : garyjobrien.wixsite.com/mysite.
Société d’histoire de Sainte-Brigitte-de-Laval
Allen Dawson, président
418 825-3200