En 1909, Joséphine Auclair, une belle jeune fille de  19 ans, habitait la maison paternelle au 421, avenue Sainte-Brigitte.

Joséphine était la fille de Johnnie Auclair et de Catherine McKennen. Elle était la cadette d’une famille de dix enfants :

• John surnommé Johnnie (1875)
• Alfred (1880)
• Cériace (1882)
• Joseph surnommé Pitoune (1883-1965)
• Omer (1884-1938)
• David (1886-1954)
• Éva (1888-1965)
• Rose-Anna (1890-1890)
• Joséphine (1890-1975)
• Évelyne Amanda (1891-1892)

Son père Johnnie (1852), un immigrant écossais, fut adopté par Louis Auclair et Julie Turgeon. Sa mère, Catherine McKennen (1851), était aussi de descendance écossaise.

Comme tous ses frères et soeurs, Joséphine savait lire et écrire, ce qui était exceptionnel à ce moment-là.À cette époque, les jeunes filles de son âge occupaient leurs temps libres à coudre, tricoter ou broder. Mais Joséphine aimait aussi les mots et s’appliquait à écrire toutes sortes de textes dans ses petits cahiers noirs.

Arthur Auclair, un neveu, a conservé un de ses cahiers dans lequel elle avait pris plaisir à recopier des poèmes, des légendes, des langages. Les premières pages de ce cahier de 30 pages sont surtout réservées au langage, ex. : langage des pépins de pomme ou d’orange, langage des gants, des chapeaux ou des parasols, langage des yeux, des doigts ou des baisers, etc.

On ne sait pas si Joséphine a continué à écrire mais on le pense. Plus tard, elle s’est mariée avec Edmond Bélanger et est déménagée à Kénogami où elle a passé le reste de sa vie. Joséphine et Edmond n’ont pas eu d’enfants mais ils ont pris soin d’une fille et d’un garçon.

La société d’histoire de Sainte-Brigitte-de-Laval aimerait remercier M. Sylvain Auclair pour le prêt de ce cahier et M. Roger Auclair pour les précisions concernant sa tante Joséphine.