Les BlueSox de Sainte-Brigitte-de-Laval

À Sainte-Brigitte-de-Laval, il y a belle lurette que la balle, qu'elle soit « donnée », molle ou  dure, ait toujours suscité beaucoup d'engouement dans la population adulte mais aussi dans celle qui se répare à chauffer les « vieux », pour peu que des personnes  bénévoles se proposent pour s'en occuper. Nous savons à quel point le bénévolat est indispensable dans nos communautés même si la nôtre n’est que de quelque 7 200 personnes. Le bénévolat demeurant un sésame fort utile et inévitable, alors, avec une nouvelle relève,  la balle est dans votre camp.

Ces gens-là existent toujours, fort heureusement, et certains et certaines annoncent présents pour relancer le baseball mineur à SBDL et prendre le relais de leurs prédécesseurs qui ont donné tout ce qu’ils étaient en mesure de donner.

Historique

 

Rappelons le nom de deux citoyens qui sont à l’origine de l’implantation du sport de balle à Sainte-Brigitte-de-Laval. En effet, c’est à l’initiative de messieurs Pierre Vallée et Michel Vallée que nous devons cette tradition de la balle. Yvon Hudon s’était alors joint au duo et de belles saisons de balle ont mis en évidence plusieurs de nos équipes d’alors.

Puis, d’autres ont repris le flambeau ces dernières années au moment où l’organisation se fragilisait malgré ses bénévoles dédiés. Plus précisément, depuis un bon 6 mois, une nouvelle équipe a pris la relève  à temps... avec l’aide des parents, des commanditaires, de l’engouement des enfants eux-mêmes, sans  omettre l’appui de la Ville assuré par madame Nathalie Gagnon, directrice des loisirs. Mais en dépit de ces atouts humains, le travail de relance pour la survie et la pérennité du baseball chez nous, s’avère très exigeant et requiert temps, compétence, énergie et moyens financiers appropriés. L’argent demeurant « le nerf de la guerre », des frais sont inévitables pour le C.A., pour les parents dont les enfants fréquentent les BlueSox, pour les organismes et les commanditaires qui mettent la main au porte-monnaie.

Consolidation et développement

 

« Depuis trois mois, me confiait Frédérik Lajoie, président intérimaire du CA des BlueSox, nous avons beaucoup de rattrappage à faire ». Un appel aux parents a permis de susciter un tel intérêt pour cette activité que les inscriptions de 2017 totalisent 70 signatures. Un bond significatif de 48 % en considérant que l’année précédente, on n’avait recueilli que 47 adhésions.

L’équipe actuelle est composée de Frédérik Lajoie, Jérôme Drolet, Nancy Dion, Martine Bernier, Virginie Faucher, Marie-Ève Dufour, Guillaume Carignan, Audrey Duchesne et Martin Hudon, (entraîneur et professeur d’éducation physique).

Yvon, le père de Martin, lui a  bien transmis sa passion pour cette mission bénévole.  Je souligne également la présence efficace de parents, de bénévoles et d’assistants qui collaborent de près ou de loin avec eux.

Objectifs

 

Les responsables actuels de la relance tiennent à développer d’abord un sentiment d’appartenance pour que ces jeunes sportifs se sentent harmonieusement ancrés dans leur milieu. On veut ainsi assurer de fortes racines à nos jeunes sportifs pour que la tentation de s’exiler ne viennent pas vider notre communauté de ses talents et de sa vie sportive. On veut également susciter la fierté de leur collectivité.

Il est également question de développer l’attention, la vigilance, la concentration, la solidarité ( sens de l’équipe ) et d’amener chacune et chacun, selon ses aptitudes, vers la réalisation de son plein potentiel.

   

Respect et écoute

 

Vos enfants sont bien servis et encadrés avec discernement. « Chaque enfant a son importance, me confiait Frédérik, et ce, sans exception. Ce n’est pas voulu pour être élitiste... » ajoutait-il, comme on le constate trop souvent à des niveaux plus élevés et dans maints sports où sont privilégiés des vedettes et des surdoués au détriment de joueurs ou joueuses moins flamboyant(e)s.

À SBDL, nos enfants et adolescent(e)s apprennent, dès leur entrée dans le groupe et l’équipe, à expérimenter la plupart des positions qui existent sur le terrain et à développer une polyvalence et une connaissance technique fort utile individuellement mais aussi collectivement pour le plus grand bénéfice de tous. En ce sens, le baseball est à la fois un sport collectif et individuel.

Les parties ne se gagnent pas forcément à coups d’exploits individuels qui ne sont pourtant pas à négliger, bien sûr, mais par l’accumulation de toutes les manœuvres accomplies correctement par chacun des joueurs pour la réussite de l’équipe.

Ses gestes techniques et les apprentissages qui les appuient requièrent une maîtrise qui ne s’acquiert que par une discipline personnelle et une fidélité aux éducatifs enseignés. Je pense ici, à titre d’exemple, à ce geste que doit poser tout joueur qui vient au marbre pour frapper correctement selon les besoins du moment et selon les demandes stratégiques de son entraîneur(e).

Premier  besoin : un terrain sec

 

Tout terrain de sport est conçu selon des normes et des  mesures précises et codifiées. Outre celles-ci, l’aménagement du terrain actuel requiert, lui aussi, des aménagements urgents, ne serait-ce que pour pallier les ruissellements et les inondations dues à un drainage défectueux (spectateurs et joueurs se retrouvant les pieds dans l’eau). Cette situation avérée et récurrente contribue à annuler ou à retarder des parties ou des ateliers d’apprentissages. Donc, le terrain actuel manque de matériaux tels le sable et la terre en quantité suffisante.

Puisqu’à partir du niveau Bantam, les compétitions se tiennent généralement sur des terrains normés, il faudrait, idéalement,  se conformer aux exigences du livre. En effet, le vieux terrain de balle peut difficilement « s’étirer » davantage pour répondre aux conditions fixées, malgré la bonne volonté de tous.

Un autre terrain?  Avec quels sous?

 

Je souligne, malgré tout, que les membres du  C.A. interviewés demeurent optimistes, voire emballés par cette résurgence du baseball chez nous. Et cette passion, cette flamme pour ce sport, je l’ai observée chez plusieurs novices et pees-wees sur place. Demandez à Juliette, la fille de Frédérik, lançeuse, premier but et troisième but, qui promet beaucoup. Rosalie plus jeune est cependant toute là, elle aussi, de même que leur maman Marie-Ève.

Coûts engendrés par ce sport

 

Les frais reliés à l’administration pèsent lourd dans la balance et sont le bât qui blesse en l’occurrence. Il en coûte un peu plus cher à l’Association que ce qui est demandé aux parents. De là l’importance des commanditaires. Les frais d’inscriptions par jeune sont disponibles sur leur page Facebook.  Du côté des familles, la dépense est la suivante. Pour les plus jeunes, un bon gant et des souliers à crampons et le tour est joué. L’association s’occupe de fournir bâtons, casques, uniformes et de donner une casquette avec logo et le nom du joueur (euse)  brodée sur l’arrière ce celle-ci.. Quelques dépenses supplémentaires s’ajouteront plus tard pour les plus vieux. 

Pour se rappeler du prénom de l’une ou de l’autre, Frédérik me dit en souriant qu’il n’a qu’à « dévisser quelques têtes ».

Campagne d’autofinancement

 

Lors de mon passage au terrain de balle, la première fois, Mme Audrey Duchesne effectuait le tirage issu de la campagne d’autofinancement 2017. Les billets avaient été vendus par les Atomes et les Pees-Wees des BlueSox de SBDL. Cette opération, rondement menée, a généré une somme de 1 780 $.

Il faut souligner le travail de Mme Audrey Duchesne, qui s’occupe très activement de toutes les activités de financement (vente de fleurs, de hotdogs, le tirage, etc.)

Les responsables remercient grandement tous les participant(e)s à cet autofinancement indispensable qui vient à point nommé soutenir un peu les actions et les orientations du club. Ils conviennent toutefois qu’il faudra investir davantage dans cette restructuration.

Invitation à des commanditaires d’ici

 

Sainte-Brigitte-de-Laval compte, sur son territoire, un grand nombre de commerces et d’entreprises qui ont pignon sur rue et dont la participation financière pourrait s’ajouter à celle des personnes déjà engagées dans cette démarche. Les Lavalois philantropes  peuvent également participer au bien-être de nos enfants pour qu’ils puissent trouver dans leur ville des appuis à leur cause.

École de baseball et Kevin Denis-Fortier

 

Lors de notre deuxième rencontre, Martin Hudon et Frédérik Lajoie m’ont annoncé fièrement la tenue d’une école de baseball à Sainte-Brigitte-de-Laval, et ce, dès le début de 2018. 

Elle sera dirigée par un ami de Martin Hudon, Kevin Denis-Fortier, ancien choix au repêchage des Blue Jays de Toronto et actuellement assistant-entraîneur des Alouettes de Charlesbourg, junior élite. Il sera à la disposition de tous les jeunes désirant en apprendre davantage sur le sport choisi. 

Kevin sera secondé par Maxime Dumas, ancien joueur du midget AAA et lanceur pour les Alouettes de Charlesbourg. Voilà une occasion en or pour profiter d’une expérience avérée de haut niveau.

Encourageons nos associations 

 

L’avenir passe par notre jeunesse que nous sommes appelés à soutenir, à encourager et à mobiliser. Encourageons donc ces équipes pour que la balle reprenne son plein essor, son second souffle. Devenons bénévoles, supporteurs, commanditaires et répondons généreusement aux sollicitations lors des campagnes de financement. Longue vie au BlueSox de SBDL et au baseball mineur! Bravo à celles et ceux qui se sont mobilisés pour reprendre cette activité en mains!

Coordonnées du baseball mineur de SBDL

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