ÉCO-VERT et ses échos verts

Philip Dufour, fils de Manon et de David Dufour, est né en 1989 à Sainte-Brigitte-de-Laval. Il étudie d’abord au Trivent et fréquente ensuite l’école secondaire Samuel-De Champlain comme tant de jeunes adolescents lavalois.

Passionné de la cuisine

Vous vous demanderez pourquoi j’aborde le personnage avec cette discipline alors qu’il fait « feu de tout bois » en soignant les arbres et l’environnement. Son coup de cœur pour la cuisine lui vient de son arrière-grand-mère, de la famille Dufour, bien connue dans la région de Charlevoix sous l’appellation Groupe Dufour.

En effet, en 1956, Alvine Desmeules et Louis Dufour amorcèrent leurs activités hôtelière, touristique et maritime. Ils construisirent une « maison » pour y accueillir leurs 14 enfants, puis louèrent cette demeure aux touristes. Le Groupe Dufour venait de s’inscrire au patrimoine de l’Isle-aux-Coudres.

Philip a été à l’école de sa grand-mère paternelle, Lise Boudreault, et de ses secrets aux fourneaux. Il devint un inconditionnel des cuisines partout où il se déplaçait. De 12 ans à 25 ans, cet attrait pour la cuisine ne l’a pas quitté. Il a travaillé d’abord au restaurant du camping de la Rivière Montmorency.  Cet amoureux de la forêt a tâté plusieurs cuisines : traditionnelle, italienne, française, moléculaire même. Il a également travaillé dans les pubs, les petits restaurants et les maisons de personnes âgées. Il a aussi connu les cuisines de l’hôtel Clarendon dans le Vieux-Québec.

L’école du rire et du sourire

À 20 ans, on est parfois, voire souvent, plus ou moins stable, et on se cherche... À ma question : « Philip, comment étais-tu à l’école en tant qu’élève ? » mon visiteur répond : « J’avais de bonnes notes, j’excellais en lecture et en exposés oraux, mais j’étais un amuseur public : faire rire me plaisait...». Ancien prof, je vois  très bien le genre d’élève qu’il fut et comprend  aussi la notoriété que cela lui donnait sur le groupe.

Et d’ajouter « à 24 ans, j’ai opté pour une route différente après 9 ans de « vadrouille  ou  d’errance ». Philip a ainsi choisi de fréquenter l’école professionnelle de  Fierbourg à Charlesbourg pour étudier l’arboriculture et l’élagage. Deux de ses professeurs ont accepté d’emblée d’être ses mentors et non les moindres : Jean Lamontagne et Ronald Boudreault. Ces derniers ont d’ailleurs participé directement ou indirectement au succès de Éco-Vert.

Sa compagne, Marie-Josée Lepire, est présente à ses côtés pour une réciprocité utile dans les échanges techniques... Elle aussi est dédiée à la cause verte car elle travaille dans le même domaine, en horticulture à la ville.

Éco-Vert : entreprise écologique  

Éco-Vert, fondée en 2012 par les parents de Philip et auquel participait un ami de longue date, Brian Thomassin, fut au tout début, un projet d’entretien et d’aménagement paysager. L’entretien y était prioritaire jusqu’au virage prononcé témoignant de la profondeur de leur mission. 

Éco-Vert est passé principalement à l’arboriculture et à l’élagage. Éco-Vert accorde de ce fait une grande attention à notre environnement exceptionnel. Une vigilance totale : biologique, écologique, sans pesticides mais cautionnée par des pratiques reconnues qui utilisent des paillis  et du compost, tous les deux maison.

Que fait l’arboriculteur?

  

Il entretient les arbres dans les lieux publics, privés ou commerciaux ou encore le long des routes comme un arboriste ou un élagueur. Sa principale préoccupation est de prolonger la vie des arbres. Il examine les arbres, détermine les soins dont ils ont besoin, s’occupe de l’élagage, du traitement des plaies, de la fertilisation. 

Il est aussi apte à faire de l’haubanage, technique modernisée pour sauver un vieil arbre. Il s’occupe également du transport et de la plantation des arbres et dégage les fils électriques ou téléphoniques et peut pratiquer l’essouchage. De plus, leurs méthodes d’escalades visent à être minimalement invasives et empêcher des dommages inutiles à l’arbre. 

Cette profession représente souvent un exercice à hauts risques (hauteur, maison, vent, fils, branches plus fragiles, etc.) même pour des arboriculteurs et émondeurs chevronnés qui doivent être des as de l’escalade pour des élagages en toute sécurité. Les blessures sont à craindre et les chutes peuvent être fatales.

L’arboriculteur peut aussi renseigner le public sur les soins à donner aux arbres pour qu’ils soient vigoureux et restent en bonne santé.  

Ville plus verte, nature en bonne santé 

Éco-Vert offre diverses consultations selon les besoins exprimés par la clientèle : détections d’anomalies, conseils de plantation comme « Le bon arbre à la bonne place » me confie Philip Dufour. Effectuer des chirurgies, administrer des traitements, soigner des arbres aux blessures profondes avec la bonne médecine.

Vous pouvez recourir à Éco-Vert pour l’abattage d’arbres dangereux, l’élagage, la taille et la plantation  de haies, la fertilisation biologique et des conseils. Vous serez assurés que le travail sera accompli selon les règles de l’art.

Potion magique

Éco-Vert fabrique ses propres « potions » auraient dit Astérix et Obélix. Son terreau est, en effet, totalement écologique et est disponible à qui souhaite un produit vert, sain et efficace. Pas besoin  donc de passer par des grossistes dont les paillis sont de qualité inférieure, voire plus nocifs qu’efficaces.

Il en va de même pour les produits utilisés : émulsions de poissons, choix des fertilisants solubles et granulaires, le meilleur des deux mondes avec l’apport

naturel de l’eau, de la terre, d’un compost issu de copeaux de bois BRF (Bois Raméal Fragmenté), de très loin préférable aux produits dangereux des géants agro-alimentaires qui utilisent des herbicides et des pesticides.

Réalisation de sentiers pédestres

À Éco-Vert, on ne travaille pas sans conscience pointue. En collaboration avec les Sentiers de la Capitale,  l’équipe a participé à la réalisation de la  Boucle de la Station à Stoneham et sa multitude de marches : on considère les matériaux disponibles sur place tels que rochers, pierres, troncs d’arbres, bois récupérables, tout en étant attentif à la topographie du terrain, à sa dénivellation, son ruissellement et ses capacités de percolation. 

Toutes les précautions sont prises afin de parvenir au choix d’un tracé idéal qui en fera une promenade pérenne. Même réalité avec Action des Sentiers Lavallois (ASL) qui travaille aussi avec ce que lui permet la nature. 

Je note avec Philip la similitude qui existe entre Éco-Vert et Le Jardin de vos Rêves. Pas étonnant, me confirme-t-il, puisque ces deux entreprises travaillent, à l’occasion, en consultation, collaboration et coopération.

Capsules à venir 

En écoutant mon interlocuteur, je pense à lui suggérer des capsules d’informations sur la forêt, sa pérennité, sa santé actuelle et les dangers qui la menacent. Un souffle forestier dans le journal Le Lavalois. Ainsi, pourrions-nous mieux nous éduquer à son  expertise. 

Pour mieux connaître 

L’agrile du frêne - le B.R.F., le Bois Ramifié Fragmenté - les algues et les émulsions de poissons - les traitements pour les blessures - les erreurs à ne pas faire - la sensibilisation aux pratiques écologiques - la réalisation de bonnes coupes - la Triazin (extrait de l’huile d’un feuillu) - le 20-20-20 ou l’alternative intelligente.

Pour rejoindre Éco-Vert :

www.ecovertentretienpaysager.com

ecovert2012@gmail.com

cell :  418 802-4678

 bur :  418 825-2408