J’écris des histoires mais, je ne raconte pas d’histoires

Entrevue avec Myriam Gérardin, auteure

Miryam a publié son premier roman Verdor, Le Vertige, en juillet dernier. Lors de son lancement, plus de soixante-quinze personnes étaient présentes pour lui souhaiter Bonne Chance. J’en ai profité pour lui poser quelques questions qui, j’espère, vous intéresseront.

Est-ce que tu voulais devenir écrivain quand tu étais une petite fille?

J’ai toujours eu cette idée en tête. Nous n’avions pas la télévision à la maison, alors, pour me distraire, je jouais dehors en m’inventant des histoires, et je lisais beaucoup.

Quelle sorte de livres lisais-tu à cette époque?


Petite, j’ai lu les 24 livres de la collection : Un Bon Exemple. On y racontait la vie de personnages célèbres qui ont changé notre vie. Je me souviens de la persévérance d’Helen Keller, de la soif de savoir de Marie Curie, de la créativité de Charles Dickens et plus encore. Je lisais des bandes dessinées classiques, telles qu’Astérix, Tintin, et les livres de Walt Disney, mais aussi d’autres plus particulières, comme celle qui s’intitulait : Philemon. J’allais à la bibliothèque toutes les semaines.

Quel est ton livre préféré ?

Le Vertige, de la série VERDOR, Hum… il y a en tant! Mon livre préféré est celui qui est à l’image de tous les paysages qui m’émerveillent…

Parle-moi de ton titre, qu’est-ce que ça signifie?

Verdor c’est le nom de la région où se déroule mon histoire. Comme l’aventure est au Surinam, j’ai choisi un titre en espagnol, une des langues étrangères parlées dans ce pays. Le mot Verdor, signifie verdure en espagnol, et cache deux autres mots… Justement, les mots… J’en ai créé des nouveaux en utilisant le français, l’espagnol, l’anglais et le latin.

Pourquoi ?

Pour la fantaisie de l’histoire et pour souligner l’institution qui se veut sans frontière des langues, mais je n’aborde pas ce concept, c’est plutôt un clin d’œil. Les lecteurs peuvent décoder mes intentions ou non, c’est selon la personne qui lit. J’ai aussi joué avec les mots. Finalement, je tenais à mettre quelques mots de la langue française qu’on utilise peu. Toujours est-il que la structure des phrases est accessible à tous. Donc pour les mots inconnus de mon récit, on peut les comprendre par le contexte et/ ou par leurs explications. Il suffit d’être patient et curieux.

Peux-tu m’en dire un peu plus à propos de ton livre et à qui il s’adresse?

C’est un roman d’aventures dans un monde réel, mais empreint de notes fantastiques. VERDOR, c’est à la fois dense et léger : dense par son intrigue et son monde, et léger par son rythme. Il s’adresse à un lectorat de 13 ans et plus, et à tous ceux qui aiment les mystères, l’action, les rebondissements, qui veulent fuir l’ennui, etc. La liste est longue, haha.

Pourquoi as-tu choisi l’école comme trame de fond?

L’environnement est la trame de fond, et l’école, le repère de l’origine des mystères de ses Fondateurs. J’ai choisi d’introduire une institution, car j’ai été professeure et les écoles sont, presque, un passage commun à tous. J’avais envie de montrer un établissement un peu différent, plus stimulant, à mon point de vue, bien sûr.

Est-ce que tu as planifié ton roman avant d’en commencer l’écriture?


Non, je n’avais pas de plan, j’avais une petite idée de l’atmosphère générale, pour le reste je me laissais la porte ouverte. Parfois, en écrivant, les personnages vont naturellement là où on n’a pas prévu et tout ce que l’on peut faire c’est de les suivre. Je me laissais donc emporter par eux.

Quelles ont été tes sources d’inspiration?


Je suis partie de ce qui m’intéressait, de ce qui me stimulait : l’environnement, les mystères, les découvertes. J’ai laissé aller mon imagination pour créer un livre à la fois fantastique et mystérieux tout en gardant un pied bien ancré dans la réalité.

T’est-il arrivé de te retrouver en panne d’idées?

Oui, Parfois, mais dans ce temps-là, je prenais de longues  marches et c’est lors de ces promenades que j’ai trouvé mes plus belles intrigues. Lors de ces randonnées dans la nature, les idées affluaient.

Ton livre est très agréable à lire. J’ai été séduite par les dialogues très présents et les péripéties imaginatives de tes personnages. Es-tu fière de ton livre?

Je suis très contente. J’ai voulu écrire une histoire que j’aimerais lire avec l’espoir que d’autres y trouvent leur bonheur. Je pense que j’ai réussi.

Ton livre est distribué à grande échelle, dans toutes les librairies, chez Costco et même en France. C’est un beau succès quand on pense que seulement 1 à 3 % d’auteurs sont publiés.

J’en suis très fière. La maison d’édition ADA est un grand distributeur. Oui, c’est un rêve fabuleux de voir son manuscrit atterrir sur les présentoirs des librairies, c’est difficile à croire, même quand on le voit. Mais après, on ne doit pas oublier qu’on doit promouvoir son œuvre, pour qu’il ne tombe pas dans les abysses.

Comment fais--tu la promotion de ton livre?


Ma page Facebook : Myriam Gérardin, auteure.  Je suis toujours heureuse de lire vos commentaires sur ma page car le réseau social est une importante source de diffusion aussi, et le bouche à oreille fait également son chemin. J’ai fait quelques séances de signatures et dernièrement, j’ai effectué plusieurs démarches qui permettront d’augmenter la visibilité de VERDOR, enfin je l’espère. Vous pourrez également trouver mon livre à la bibliothèque municipale de Sainte-Brigitte-de-Laval.

Y a-t-il un deuxième livre en route?

Oui, j’en ai écrit les 2/3. Toutes les questions restées en suspens obtiendront leurs réponses dans ce second tome.

Quelques commentaires trouvés sur sa page Facebook

Maïa, j’ai 12 ans
J’ai récemment lu Verdor. Verdor. Ce n’est pas qu’une histoire, c’est une aventure que j’ai autant vécue que les personnages. Pour ceux qui aiment les mystères, les secrets et les aventures, ce livre vous réserve un tas de surprises. J’ai surtout adoré la fin tellement surprenante... J’ai super hâte au tome 2.

Dan Gingras 45 ans
J'ai adoré ce roman. Je l’ai lu en une semaine. Un coup embarqué, au chapitre 4 pour ma part, je n’ai pas été capable d’arrêter. J’ai déjà hâte à la suite. Très bien écrit, l’auteure à une superbe imagination. Ça ne serait pas surprenant de voir un film sur Verdor un jour. Je le conseille à tous.

Julie Gariépy, 46 ans.
Une imagination débordante, impressionnante, cohérente et rafraîchissante. Verdor n’est pas le type de livres que je lis habituellement, mais j’ai adoré me laisser transporter dans cet univers fantastique. L’imagination et la créativité des auteurs me fascinent toujours. J’ai été plus que bien servie avec Verdor. Vivement la sortie du 2e tome!

Megan Vigneault Gagnon, 16 ans
Bonjour! J’ai lu votre livre, Verdor, et je l’ai adoré. J’ai aimé le fait que vous avez créé autant de choses compliquées, je trouve cela bien impressionnant et ça rend le livre plus intéressant. J`ai adoré les détails que vous ajoutiez. Votre livre contenait  beaucoup d’intrigues. Je n’ai pas lâché le livre de la nuit. Je vous félicite pour votre livre, j’attends la suite avec impatiente.