Que veut dire « réchauffement climatique » ?

Le réchauffement climatique est en fait une transformation du climat causée par une augmentation des températures moyennes depuis les années 1800.  



Ce sont les gaz à effet de serre (GES) qui sont à l’origine de ce changement de température. C’est entre 1960 et 1980 que les liens entre les GES, le réchauffement climatique et l’effet de serre sont prouvés.

L’atmosphère terrestre, nom donné à la zone entourant la terre, est composée de plusieurs gaz et certains d’entre eux sont des gaz « à effet de serre ». Ils portent ce nom parce qu’ils agissent comme une serre ou une couche isolante pour la Terre : ils emprisonnent la chaleur, réchauffent la planète et sont en quelque sorte un régulateur pour la planète.

La température globale moyenne de la Terre est d’environ 15 °C. Si la Terre n’avait pas son atmosphère pour conserver une partie de l’énergie solaire, la température moyenne de la planète serait d’environ -18°C, ce qui est trop froid pour maintenir la vie telle que nous la connaissons.

Conséquences

Ce n’est pas simplement une augmentation de la chaleur à la surface de la terre, comme plusieurs le pensent. Ce sont les modèles météorologiques habituels qui se trouvent perturbés par ce réchauffement. Cela  provoque un déséquilibre affectant la température, le régime des vents et des pluies, la biodiversité, l’acidité et la désoxygénation des océans.  

Avec une prévision de 5⁰C de plus d’ici la fin du siècle, l’évaporation de l’eau des océans augmentera et modifiera le cycle de l’eau entraînant plus de pluie au nord, plus de sécheresse au sud et des événements  climatiques extrêmes plus fréquents.

Des effets sur la santé sont aussi prévisibles : des insectes, comme le moustique tigre, apparaîtront là où il n’y en avait pas, des maladies tropicales surgiront.

La biodiversité est également menacée : beaucoup d’insectes et de mammifères ne survivront pas; 20 à 30 % des espèces végétales disparaîtront, soit 20 000 espèces par année. Les écosystèmes fragiles comme la barrière de corail et la forêt amazonienne  seront affectés.

Quant au permafrost, sol gelé en permanence dans les régions arctiques, des études  prévoient que d’ici à 2100, 30 % de ce sol pourrait fondre et libérer environ 160 milliards de tonnes de méthane et carbone (GES) en plus de libérer probablement des virus tenus prisonniers depuis de nombreuses années et de contribuer à l’acidification des océans impliquant une altération de la chaîne alimentaire.

L’Arctique a toujours été en première ligne face au phénomène de réchauffement climatique.

Un récent rapport signé de l’ONU, nous révèle que même si nous bloquions toutes les émissions de carbone dès aujourd’hui, l’Arctique va encore se réchauffer d’au moins 3 °C d’ici 2050, et de 5 à 9 °C d’ici 2080 par rapport aux niveaux préindustriels.

Comment lutter contre ce réchauffement

Le réchauffement climatique qu’on nomme aussi dérèglement climatique est un phénomène global. C’est une transformation du climat causée en grande partie par les activités humaines provoquant une augmentation de la température terrienne, laquelle modifie les écosystèmes existants.

Les vraies solutions reposent davantage sur un changement de nos modes de vie, de notre manière de consommer ainsi que de la nature du système, essentiellement basé sur la croissance économique.

Il est essentiel de limiter les gaz à effet de serre (GES). Il faut favoriser les énergies renouvelables comme le solaire, l’éolien, l’hydraulique, le biocarburant, lutter contre la déforestation tropicale, encourager la rénovation des habitats, la construction des bâtiments bioclimatiques, privilégier le transport en commun ou le partager, etc.

Individuellement, il faut principalement s’adapter au changement climatique en adoptant de nouvelles habitudes de vie, en agissant autrement dans la mesure du possible, en commençant par de petits gestes comme éviter le gaspillage, en faisant attention à ses déplacements en automobile, en se servant adéquatement du bac brun.

Pourquoi le bac brun? Si vous mettez dans le bac vert, des restants de nourriture, ces derniers seront enfouis et en se décomposant ajouteront des GES à ceux déjà existants au lieu d’être inoffensifs et utiles en participant au compostage.

Mais comment faire sa part pour protéger l’environnement et réduire la quantité de résidus destinée à l’élimination?

D’abord, en appliquant les 3RV : Réduire à la source les déchets, favoriser le Réemploi,  récupérer pour Recycler

Si nous voulons participer à la lutte contre le réchauffement climatique, il s’avère essentiel que chacun de nous s’implique réellement en commençant par changer sa façon de voir la vie.

  • Apprendre à penser autrement
  • Changer son mode de vie
  • Changer sa façon de consommer
  • Se rapprocher de la nature
  • Adieu au système basé sur la croissance économique

Tout un défi auquel chacun de nous doit participer

Ces changements seront visiblement compliqués, preuve en est la production et la consommation de pétrole, toujours en hausse. En effet, la barre des 100 millions de barils consommés par jour a été franchie en février 2019. Selon l’Agence internationale de l’Énergie (AIE), la demande en pétrole va continuer d’augmenter à raison d’un million de barils par jour jusqu’en 2025, puis de 250 000 par jour jusqu’en 2040.

Quel genre de vie auront nos petits-enfants?

Jusqu’à quand la vie sur terre sera-t-elle possible?

Références:
1.    atlasclimatique.ca/gaz-effet-de-serre-
2.    sciencepost.fr/cest-officiel-on-ne-peut-plus-rien-faire-pour-sauver-larctique/ par Brice Louvet, mars 2019
3.  sciencepost.fr/quest-ce-que-le-rechauffement-climatique-causes-et-consequences/ par Yohan Demeure,  juin 2019